- recuit
- recuit, uite 1.(re-kui, kui-t') part. passé de recuire.1° Cuit de nouveau. Un gigot recuit, parce qu'il n'était pas assez cuit.2° Extrêmement cuit. Croûtes recuites.• La cendre qui est recuite et entassée dans le foyer, DESC. Météor. 6.3° Ancien terme de médecine. Il se dit des matières échauffées.• Comme ces humeurs ont été engendrées par une longue succession de temps, elles y sont recuites et ont acquis cette malignité qui fume vers la région du cerveau, MOL. Am. méd. II, 5.4° Fig. Retors, subtil (sens vieilli).• M. Guillemeau a été un courtisan recuit et rusé, GUI PATIN Lettres, t. II, p. 256.————————recuit 2.(re-kui) s. m.1° Action de remettre au feu différents ouvrages.• Tandis que la surface de cette même masse, frappée du refroidissement, n'a pu, faute de recuit, prendre aucune solidité, BUFF. Min. t. I, p. 27.• Le recuit, qui consiste à chauffer modérément l'acier, et à le laisser ensuite refroidir lentement à l'air, BRISSON Traité de phys. t. I, p. 35.• On modère par le recuit la propriété trop cassante de l'acier, BRISSON ib. t. II, p. 262.Recuit du verre, action d'une température rouge sombre sur le verre.2° Opération par laquelle le peintre sur verre ou en émail parfond ses couleurs en soumettant la pièce peinte à l'action du feu.3° Mur de l'atelier fait de manière à résister au feu, et qui laisse de l'espace entre son pourtour et le parement de la fosse.4° Partie pierreuse qu'on trouve dans la chaux mal faite.Recuit 1.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.