- balcon
- (bal-kon) s. m.1° Construction en saillie sur la façade d'un bâtiment à l'un des étages, et communiquant avec les appartements.• Et du haut d'un balcon, pour calmer la tempête, Sur ses nouveaux sujets faisons voler sa tête, CORN. Nicom. V, 5.• D'un balcon chez mon frère J'ai vu.... que ne peut-on, madame, vous le taire ?, CORN. Othon, V, 8.2° Ouvrage de serrurerie servant d'appui aux personnes qui regardent par une fenêtre.3° Dans un théâtre, petite galerie placée à droite et à gauche de la scène.4° Terme de marine. Galerie ouverte ou découverte qu'on faisait à l'arrière de certains vaisseaux pour l'ornement ou la commodité ; dit aussi jardin. Sa Majesté n'estime pas qu'il fût bien nécessaire de faire abattre les balcons et la sculpture des vaisseaux de ladite escadre, Dépêche de SEIGNELAY, 1681, dans JAL.5° Terme de fondeur. Métal qui se trouve à l'extrémité des pièces coulées, au point de réunion des moules.Provenç. et espagn. balcon ; portug. balcão ; ital. balcone. Ces mots proviennent d'un radical qui se trouve dans l'italien balco, palco, échafaud ; bas-lat. balcus ; picard, bauque, poutre, de l'ancien haut-allem. balcho, palcho, poutre. Mot récent en français ; Mercure françois, t. IX, année 1623, en marge et pour expliquer balcon : C'est une sorte de fenestre qui s'advance au dehors en forme de saillie.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREBALCON. Ajoutez : - HIST. XVIe s.• Vous mettrez sur les entablements et niveau des terrasses (au droict des fenestres qui seront au dessous) des petits balcons, ainsi qu'on les appelle en Italie, qui sont petites saillies qui se projectent hors des murs en terrasses accompagnées de baleustres et appuis, avec tel ornement que l'on veult, PH. DE L'ORME, Architect. VIII, 20.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.