- busc
- (busk) s. m.1° Lame de baleine, d'acier, etc. qui sert à faire tenir droit le devant d'un corset, d'un corsage de robe.• Il eût oublié le coup de busc de l'une et l'âge de l'autre, SCARR. Rom. com. ch. 11.• Il n'y a jamais de dents chez les véritables baleines ; on trouve, en place, de grandes lames composées de fibres cornées que l'on connaît sous le nom de baleine ou busc ; on les appelle fanons ; lorsque les pêcheurs ont détaché ces barbes de la mâchoire des baleines, ils les fendent et les débitent pour en faire des buscs, des rayons de parapluie, etc., BAUDRILLART Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, 4e partie. Dictionnaire des pêches, article BALEINE.2° Saillie dans le radier d'une écluse pour empêcher le passage de l'eau.Dans le XVIIe siècle, plusieurs écrivaient busque comme dans le XVIe siècle.• Sottise Qui me fera donner du busque sur les doigts, LA FONT. Tabl..XVIe s.• Du temps que l'on commençoit à porter des ceintures et autres habits à la busque, PALISSY 308.• Forte compression faicte par les bustes ou autres choses, lesquelles compriment le ventre, PARÉ t. II, p. 624.• Des lames qui sortent de la bouche [de la baleine], on en fait des vertugales, busques pour les femmes, et manches de couteaux, PARÉ Monstr. App. 1.• Pensez quel beau spectacle, et comme il fit bon voir Ce prince avec un busc, un corps de satin noir Coupé à l'espagnol, D'AUB. Tragiques, les Princes, liv. II.Ital. busto, qui signifie corps de jupe (d'où notre mot buste ou, par une altération, busc) et aussi buste (voy. buste).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.