- vitupère
- (vi-tu-pè-r') s. m.Terme vieilli. Blâme.• Et si de nos discords l'infâme vitupère A pu la [l'Espagne] dérober aux victoires du père [Henri IV], Nous la verrons captive aux triomphes du fils, MALH. II, 1.• Et sans songer que la colère Est chose de grand vitupère, SCARR. Virg. v..XIIIe s.• Li povreami est en espace [moquerie] ; S'ilvient à cort, chascun l'en chace Par gros moz ou par vitupires, RUTEB. 22.XIVe s.• Et loenge qui est opposite et contraire à vitupere, ORESME Éth. 45.XVe s.• À la confusion et vitupere du roi, FROISS. II, II, 163.XVIe s.• Ceux qui vont es païs estranges peuvent estre bons tesmoins (s'ils le veulent confesser) des vituperes qu'on jette sur nous, LANOUE 39.Prov. vituperi ; esp. et it. vituperio ; du lat. vituperium, de vituperare, vitupérer.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.