- verrière
- (vè-riè-r') s. f.1° Cuvette remplie d'eau dans laquelle on place les verres.2° Verrière ou verrine, morceau de verre placé au devant des châsses, des reliquaires ou des tableaux pour les conserver.3° Grande fenêtre ornée de vitraux peints. Les verrières des cathédrales gothiques.XIIIe s.• Sa face est de color très fine Plus clere que nen est verrine, Fl. et Bl. 2885.• N'i a fenestre ne verriere Qui rende clarté ne lumiere ; Ainz est la meson si obscure C'on n'i verra jà soleil luire, RUTEB. I, 134.• Entailées i sunt les peres [pierres], E à estoires les vereres, Édouard le conf. v. 2302.XIVe s.• Quant le soleil luist et encontre un drap vert ou par une verriere verte, les choses opposites semblent estre vertes, ORESME Éth. 23.XVe s.• La roine de France fut sur le point d'estre moult mesaisée, et convint une verriere rompre qui estoit derriere li pour avoir vent et air, FROISS. III, IV, 1.• Pour XX pieces de bois à faire cassiz de voirrieres de papiers servant aux fenestres des chambres, là où l'on fait lesdiz ouvrages, DE LABORDE Émaux, p. 539.XVIe s.• Comme soleil passe sans ouverture Par la verriere, ainsi...., J. MAROT V, 334.• Lors on verra sans lunette ou verrine, Qui est plus digne à qui l'honneur s'adresse...., J. MAROT V, 220.• Une image d'argent doré de sainct René, portant une verriere devant luy, DE LABORDE Émaux, p. 539.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREVERRIÈRE. Ajoutez :4° Espèce de seau ou bac en plaqué, qui sert à placer sur le comptoir des marchands de vin, cafetiers, etc. les verres propres
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.