- tardiveté
- (tar-di-ve-té) s. f.1° Terme de jardinage. Croissance tardive.• Il y a des fruits estimables pour leur hâtiveté, et d'autres pour leur tardiveté, LA QUINTINYE Jardins, dans RICHELET.2° Lenteur de mouvement.• Il est chaud à cause de la tardiveté de son cours, DESC., Météor. 4 La tardiveté du mouvement de Saturne, RICHELET .En ce sens, il est vieux ; mais il mérite d'être remis en usage soit pour la bonté du mot en soi, soit d'après l'exemple de Descartes.XVIe s.• Aristides les reprit et blasma à bon esciant de leur negligence et tardivité, AMYOT Arist. 26.• Regarde sa tardiveté [de la gravelle] ; il [ce mal] n'incommode et occupe que la saison de la vie qui, ainsi comme ainsin, est meshuy perdue et sterile, MONT. IV, 27.Tardif. Le XVIe siècle disait aussi tardité.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRETARDIVETÉ. Ajoutez : - REM. On trouve aussi tardivité.• Et attendu la tardivité des offres, condamne la compagnie défenderesse aux dépens jusqu'au jour des offres, Jugem. du Trib. de comm. de la Seine du 20 août, Gaz. des Trib. 5 sept. 1873, p. 854, 3e col..Tardivité n'est guère usité.Ajoutez : XIIe s.• À moi semblet utlement [utilement] moi nient avoir entendut les choses cui tu avoies dites, quant de la moie tardiveteit tant criut [s'allongea] la tue expositions, Dial. de saint Gregoire, II, 35, dans POUGENS, Archéol. franç. t. II, p. 232.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.