- surintendance
- (su-rin-tan-dan-s') s. f.1° Inspection générale au-dessus des autres.• M. de Vendôme envoya en forme sa malédiction à son fils, s'il n'obtenait au moins la surintendance des mers, qui lui avait été promise à la régence, pour récompense du gouvernement de Bretagne, RETZ Mém. t. II, liv. III, p. 31, dans POUGENS.• La surintendance du Jardin royal avait été détachée de la charge de premier médecin et unie à la surintendance des bâtiments qu'avait M. Colbert, FONTEN. Fagon..• On lui ôta [au duc du Maine] la surintendance de l'éducation du roi [Louis XV], VOLT. Hist. parl. LX..Fig.• On est très coupable d'avoir confié quelque espèce de juridiction sur les belles-lettres à des gens qui ne devraient avoir que la surintendance des chardons, VOLT. Lett. en vers et en prose, 173.2° Charge de surintendant.3° Dans les maisons royales, demeure du surintendant des bâtiments.XVIe s.• Ordonnant que celuy [le sergent major] de Metz auroit la sur-intendence sur les capitaines et soldats des trois villes, CARLOIX v, 32.• Il leur promist qu'il se retiendroit la superintendence de la guerre, et la garde des loix seulement, AMYOT Théséc, 28.Surintendant.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.