- scellé
- scellé, ée 1.1° Marqué d'un sceau. Diplôme scellé en cire rouge.Fig.• Arsinoé ne se fiait guère à toutes ces promesses, quoique prononcées à la vue des autels, et scellées du sceau redoutable de la religion, ROLLIN Hist. anc. Oeuvr. t. VII, p. 342, dans POUGENS.2° Fig. Qui est mis comme sous un sceau.• J'ai l'oeil scellé d'un sceau de fer, RÉGNIER Stances relig..• Les jugements de Dieu leur sont confiés, mais comme un livre scellé, PASC. Juifs, 10, éd. FAUGÈRE..• Cyprien, renouvelé par la grâce, voit ses doutes se dissiper ; ce qui était auparavant scellé pour lui, s'ouvrir devant lui, BOSSUET 1er sermon, Dim. de la Passion, 1.————————scellé 2.(sè-lé) s. m.1° Terme de procédure et de police. Sceau apposé à des serrures, à un cabinet, etc. par autorité de justice pour empêcher de les ouvrir. Apposer les scellés. Gardien des scellés. Les papiers sont sous le scellé. Briser le scellé, les scellés.• Le roi avait laissé la Vrillière à Marly pour mettre le scellé partout, SAINT-SIMON 85, 105.• Si tous les héritiers sont présents et majeurs, l'apposition des scellés sur les effets de la succession n'est pas nécessaire, Code Nap. art. 819.• Si tous les héritiers ne sont pas présents, s'il y a parmi eux des mineurs ou interdits, le scellé doit être apposé dans le plus bref délai, ib..Bris de scellé, délit que l'on commet en brisant un scellé.2° Acte scellé.• Il ajoutait en envoyant son scellé, qu'il était plus engagé par la reconnaissance qu'il lui devait que par le scellé même, DUCLOS Oeuvr. t. II, p. 328.XVIe s.• L'on se peut opposer sur le pris [d'une vente] entre l'adjudication et le scellé [de l'acte], LOYSEL 906.Scellé 1.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.