- avénement
- (a-vè-ne-man) s. m.1° Venue, arrivée, Vieillit en ce sens.• Sans interruption de vos sacrés concerts, à son avénement [du martyr] tenez les cieux ouverts, ROTR. St. Gen. IV, 5.Fig. L'avénement de la Réformation au XVIe siècle.2° Élévation à une dignité suprême. Charles XII à son avénement...Droit de joyeux avénement, certains droits qu'avait le roi ou le seigneur à son avénement.3° En parlant du Messie, le temps auquel il s'est manifesté aux hommes et le temps où il viendra pour les juger : le premier, le second avénement.L'Académie écrit avénement avec un accent aigu, contre la prononciation et l'analogie.XIIIe s.• Ce dit David à cui estoit avis que li avenemenz de Dieu tardoit, Psautier, f° 109.• Tu confortas la cité de Jerusalem par l'avenement dou Saint Esprit, ib. f° 77.• Et les dames parées contre l'avenement [pour la circonstance], Berte, IX.XIVe s.• Nous ottroions nostre chastel o toute seigneurie, emolumens, avenemenz [avenages], aventures et toutes autres choses, DU CANGE avenius..• Qui aus dis gardiens feront injures ou violences ou avenement [exaction], ib..XVe s.• Au nouvel avenement du jeune roi, FROISS. II, II, 74.XVIe s.• Pericles à son advenement...., AMYOT Péric. 17.Avenir ; provenç. avenement, avenimen, advenement, adveniment ; ital. avvenimento.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.