- parentage
- (pa-ran-ta-j') s. m.Union par les liens du sang ou par les alliances de. famille.• Si nommer en son parentage Une longue suite d'aïeux, Que la gloire a mis dans les cieux, Est réputé grand avantage, MALH. IV, 5.• Tous ceux que le parentage ou l'alliance oblige à nous assister, MALH. le Traité des bienf. de Sénèque, III, 18.• Un lion de haut parentage Et passant par un certain pré Rencontra bergère à son gré, LA FONT. Fabl. IV, 1.• Un cousin, abusant d'un fâcheux parentage, Veut qu'encor tout poudreux, et sans me débotter, Chez vingt juges pour lui j'aille solliciter, BOILEAU Épît. VI.• Un cousin, abusant d'un fâcheux parentage, est venu malheureusement me voir, et il ne fait que de sortir de chez moi, RAC. Lett. à Boileau, 15.Fig.• Impudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage, Ce sont enfants tous d'un lignage, LA FONT. Fabl. x, 3.XIIe s.• Guenes i mist cels de son parentage, Ronc. p. 182.XIIIe s.• Te metrai je en si haut fuer [prix], En tel tor et en tel estage, Que n'ert [ne sera] de si haut parentage, Qui mes te puisse fere anui, Ren. 7717.XVIe s.• Elle a causé vengeances horribles, mesconnoissance de consanguinité et parentage, LANOUE 56.• Après avoir obtenu la dispense du parentaige du quart vis-à-vis [au 4e degré], CARL. III, 18.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.