- parcage
- (par-ka-j') s. m.1° Séjour momentané des bêtes à laine, en plein air, dans une enceinte limitée par des cloisons incomplètes, appelée parc. Le parcage se fait pendant la belle saison ; il commence le soir et finit le matin, il a pour but de fertiliser la terre.• Un mouton fertilise par le parcage une plus grande étendue de terre qu'il ne ferait par son fumier, et l'engrais du parcage est plus actif, DAUBENTON Instit. Mém. scienc. t. I, p. 402.• J'ai pensé que l'on répandrait l'usage du parcage des moutons, si l'on en faisait parquer un petit troupeau au Jardin des plantes ; il y vient des gens de tous les départements, qui verraient la manière dont on construit un parc et dont on le change de place, DAUBENTON ib. p. 380.2° Se dit aussi des huîtres.3° Terme de féodalité. Droit qui était dû, en quelques lieux, au seigneur, par ceux qui avaient un parc pour leurs troupeaux.XVe s.• Ilz avoient chacun ung petit pavillon tendu dedens le parcage, FENIN 1423.XVIe s.• Quand bestes sont prises par parchage et mises en l'hostel de celuy qui les aura prises, Coust. gén. t. II, p. 779.Parquer.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.