- paraphrase
- (pa-ra-frâ-z') s. f.1° Développement explicatif, plus long que le texte ou que la simple traduction du texte.• Il ne considérait pas qu'entre la paraphrase et la version littérale il y a un milieu ; que celle-ci dérobe toujours des grâces nécessaires, et que celle-là en prête rarement d'utiles, D'OLIVET Hist. Acad. t. II, p. 106, dans POUGENS.• Saint Basile se tient presque toujours dans la paraphrase de l'Écriture, CHATEAUB. Génie, III, IV, 2.Paraphrase chaldaïque ou chaldéenne, voy. targum.2° Développement verbeux, diffus.• Je vous dis le fait sans aucune paraphrase, SÉV. 29 avr. 1676.• Voyez comme on a traité ce pauvre Helvétius pour un livre qui n'est qu'une paraphrase des Pensées du duc de la Rochefoucauld, VOLT. Lett. Richelieu, 22 juin 1762.3° Familièrement. Interprétation défavorable. Il a fait une paraphrase maligne sur un propos fort innocent.Du grec, à côté et (voy. phrase).SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREPARAPHRASE. Ajoutez : - HIST. XVIe s.• User de paraphrase, Epist. exhort. des epist. Nouv. Test. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.