- morion
- morion 1.(mo-ri-on) s. m.Ancienne armure de tête plus légère que le casque. Adieu tessette, adieu mon morion antique, Crève-coeur du vieux soldat, pièce de 1623.• Une épée à gaîne d'ivoire, Outre un fort joli morion, Fera le prix du champion, SCARR. Virg. V.Donner sur le morion, espèce de punition qu'on appliquait aux soldats convaincus de quelque faute, et qui consistait en coups de hallebarde donnés dans le corps de garde. Digne du morion ou bien de la prison, Crève-coeur du vieux soldat.• Que sur peine de morion, Autant chevalier que pion, Personne ne mit pied à terre, SCAR. Virg. I.XVIe s.• Deux capporaulx d'harquebusiers portans morions, chacun 18 livres ; cinq lanspessades harquebusiers morionnez, chacun 12 livres, Ordonn. 12 déc. 1553.Esp. morrion ; portug. morriâo ; ital. morione. D'après M. Roullin, le mot serait espagnol, et viendrait de morra, la partie supérieure et ronde de la tête, le même que morro (comparez MORNE 2).SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE1. MORION. Ajoutez : - REM. Le morion était le casque de l'arquebusier ; le timbre en avait une forme ogivale ; les bords en étaient abaissés sur les oreilles et relevés en avant et en arrière.————————morion 2.(mo-ri-on) s. m.1° Pierre précieuse, qui est une espèce d'onyx, d'un noir rougeâtre, transparente et brillante.2° Genre de coléoptères pentamères.3° Genre de coquilles univalves.4° La morelle somnifère.Diminutif de more, noir.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE2. MORION.1° Ajoutez :• Il existe en ce moment à Berne une collection de morions, ou cristaux enfumés, d'une grande beauté, Journ. offic. 9 janv. 1869, p. 1, 4e col..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.