- levraut
- (le-vrô ; le t ne se prononce et ne se lie jamais : un le-vrô à la broche ; au pluriel, l's se lie : <
s. m. 1° Jeune lièvre. Grand levraut de trois quarts.• Voici un étrange mois d'octobre.... notre marquis [le jeune Grignan qui était alors au siége de Philisbourg] n'avait de chagrin dans les autres [mois] que d'avoir manqué un levraut ou un perdreau, toujours par quelque accident, SÉV. 13 oct. 1688.• Il [Camus] assure que, pour avoir de la mémoire, il faut manger du chapon, du levraut et des alouettes, et surtout se bien garder des oignons et du beurre ; cela fut imprimé en 1769 avec approbation et privilége du roi, VOLT. Dict. phil. Passions..2° Nom d'une espèce de chardon la plus commune qui croît sur les bords des grands chemins.PROVERBE Un levraut dans un buisson n'est pas viande prête à manger.XVIe s.• Il a bien prins de moy une beccasse, Une perdrix, et un levraut aussi, MAROT II, 88.• Il y a levrault au croc, COTGRAVE .• Et tua de ses pieds dix ou douze que levraulx, que lapins, qui jà estoient hors de page, RAB. Pant. II, 26.Diminutif de lièvre.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.