- horloger
- (or-lo-jé ; l'r ne se lie jamais ; au pluriel, l's se lie : des or-lo-jé-z habiles) s. m.Celui qui fait, qui répare les horloges, les pendules, les montres.• Les horlogers prétendent qu'ils ne doivent point le droit pour leurs boîtes de montres, Arrêt du Cons. 13 mai 1673.• Mon père, après la naissance de mon frère unique, partit pour Constantinople, où il était appelé, et devint horloger du sérail, J. J. ROUSS. Confess. I.S. f. Horlogère, la femme d'un horloger.Ménage recommande de ne pas dire horlogeur, qui était usité de son temps et dans le siècle précédent :• Tant lesdits orfévres que les fourbisseurs, orlogeurs, fondeurs, et autres qui employent les matières d'or et d'argent, Règlement du 30 déc. 1679.• On court à l'horlogeur ; elle [l'horloge] demande en grâce Qu'il la tire de ce malheur, LA FONT. Oeuvres inédites publiées par Paul Lacroix (1863), p. 17.On disait aussi horlogier :• N'ayant point d'horlogiers au lieu de sa demeure, CORN. Ment. II, 5.XIVe s.• À nostre amé orlogeur, Pierre de Sainte Bealté, DE LABORDE Émaux, p. 415.XVe s.• Encores poet moult bien selonz m'entente Li orlogiers, quant il en a loisir, Faire sonner les clochetes petites, Sans derieuler [dérégler] les heures dessus dites, FROISS. Poésies mss. p. 67, dans LACURNE.XVIe s.• ....à fin que chacun serrurier ou horologeur les puisse entendre, et faire bras ou jambes artificielles semblables, PARÉ XVII, 12.Horloge.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.