hec

(hèk) s. m.

Forte planche qu'on pose sur la vendange avant de la soumettre à l'action du pressoir.

HISTORIQUE

   XIVe s.

•   Le suppliant estoit à son huis appoié sur son hec, qui fait aussi que demi closture d'un huis, DU CANGE heket..

•   Ilz alerent ensemble heurter au hec de l'uis de l'ostel du dit Obery, duquel hec ilz rompirent un ais ou deux, DU CANGE ib..

ÉTYMOLOGIE

   Origine inconnue. Dans le XIVe siècle, le hec est une demi-porte.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

HEC. Ajoutez :

2°   En Normandie, la partie inférieure d'une porte coupée en deux, et aussi la petite porte, susceptible de déplacement, à claire-voie, que l'on place, durant le jour, à l'entrée des habitations dans les fermes, pour empêcher les volailles et les animaux de basse-cour d'y pénétrer, H. MOISY, Noms de famille normands, p. 191.

HISTORIQUE

   XIVe s.

•   Le suppliant estoit à son huis appoié sur son hec, qui fait aussi que demi closture d'un huis, DU CANGE heket..

•   Ilz alerent ensemble heurter au hec de l'uis de l'ostel dudit Obery, duquel hec ilz rompirent un ais ou deux, ib..

(Il y avait aussi un diminutif hequet, qui se trouve dans un texte du XIIIe siècle. Hequet est un nom propre assez commun).

ÉTYMOLOGIE

   Angl. hatch, porte coupée ; de l'allem. Heck, porte treillissée, de hegen, hag, haie (voy. haie 1).

Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.