goutte

goutte
goutte 1.
(gou-t') s. f.
   Globule qui se détache de la masse d'un liquide. Une goutte de plomb fondu.
   Si tous les hommes de la terre ne sont devant ses yeux [de Dieu] qu'une goutte d'eau et un peu de poussière, comme parle l'Écriture, NICOLE Ess. mor. 3e traité, ch. 5.
   Non-seulement il se trouve quelquefois des gouttes d'eau renfermées dans le cristal de roche ; mais on en voit encore plus souvent dans les agates et autres pierres vitreuses qui n'ont qu'une demi-transparence, BUFF. Min. t. VI, p. 140.
   La figure sphérique des gouttes de la rosée produirait-elle dans les rayons de la lumière des réfractions nuisibles aux feuilles ?, BONNET Us. feuilles plant. 2e mém..
   Se ressembler comme deux gouttes d'eau, se ressembler beaucoup. Ces deux soeurs se ressemblent comme deux gouttes d'eau.
   On ne peut dire comme deux gouttes d'eau qu'en nommant deux personnes ; et la locution devient fausse quand on n'en nomme qu'une seule, comme dans ces phrases de Mme de Maintenon et de Voltaire :
   Mme de St-Pars trouve que M. d'Auxerre vous ressemble comme deux gouttes d'eau, MAINTENON Lett. à Mme de Caylus, 11, oct. 1715.
   Nous avions parmi les spectateurs [d'une représentation de l'Orphelin de la Chine à Ferney] une espèce de Kalmouk qui disait que je ressemblais à Gengis-khan comme deux gouttes d'eau, et que j'avais le geste tout à fait tartare, VOLT. Lett. d'Argental, 6 juill. 1763.
On en a fait plaisamment ressortir le vice en disant de la rivière artificielle de Trianon qu'elle ressemble à une vraie rivière.... comme deux gouttes d'eau.
   On dit dans le même sens : comme deux gouttes de lait.
   Et vos airs dans les siens sont si reconnaissables, Que deux gouttes de lait ne sont pas plus semblables, RÉGNARD Ménechmes, I, 2.
   Suer à grosses gouttes, être tout couvert de sueur.
   Il suait à grosses gouttes, quoique ce fût au mois de janvier, BALZ. le Barbon..
   Se dit des larmes. De grosses gouttes coulaient le long de ses joues.
   Il se dit aussi des mucosités nasales. Il a toujours la goutte au nez.
   Fig. Il passerait entre les gouttes de pluie, se dit d'un homme adroit, qui sait se ménager entre les difficultés, entre les partis.
   Fig. C'est une goutte d'eau dans la mer, se dit d'une petite quantité qui se perd dans une plus grande.
   Après des siècles d'efforts réunis et continus, les secrets que vous aurez arrachés à la nature, comparés à son immense richesse, ne seront que la goutte d'eau enlevée au vaste océan, RAYNAL Hist. phil. XIX, 4.
   Par extension, petite quantité de liquide. Prenez une goutte de ce bouillon.
   Je vous promets qu'il n'en laissera goutte [d'un breuvage], LA FONT. Mandr..
   Les fontaines sans une goutte d'eau, SÉV. 291.
   Une goutte d'eau éternellement demandée et éternellement refusée, le ciel de fer sur ta tête, la terre d'airain sous tes pieds, voilà ce que mérite ton indifférence [du mauvais riche], BOSSUET Pens. chrét. 12.
   Fig.
   ....Que Dieu lui-même puise au lac de sa bonté, Et qu'il donne ici-bas sa goutte à tout le monde, LAMART. Joc. IX, 284.
   Fig. Une goutte d'eau, une très petite quantité de quoi que ce soit, et qui est tout à fait insuffisante pour les besoins.
   Le roi fit donner six cents livres de gratification à chaque capitaine de cavalerie, et trois cents livres à chaque capitaine d'infanterie : tout cela ensemble coûta beaucoup ; mais pour chacun ce fut une goutte d'eau, SAINT-SIMON 60, 15.
   La dernière goutte, la petite quantité qui emplit le vase et le fait déborder.
   Ce courrier de Bavière, qui était arrivé le jeudi au soir, et dont il ne vint rendre compte que le samedi à cinq heures du soir, a été la dernière goutte qui a fait répandre le verre, SÉV. 390.
   La dernière goutte est aussi celle du fond. Ils ont bu jusqu'à la dernière goutte. Ce vin se conservera bon jusqu'à la dernière goutte.
   Goutte se dit du sang qui coule dans les veines ou hors des veines. Tant qu'il lui restera une goutte de sang dans les veines, il combattra pour sa patrie.
   Il est de tout son sang comptable à la patrie ; Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie, CORN. Hor. III, 6.
   Sans qu'il en coûte à Rome une goutte de sang, CORN. Tite et Bérén. II, 1.
   Résolu de défendre et l'Église et le pasteur jusqu'à la dernière goutte de son sang, FLÉCH. Hist. de Théodose, III, 56.
   Fig.
   S'ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire de leur pays, VOIT. Lett. 74.
   Si du sang de nos rois quelque goutte échappée...., RAC. Athal. I, 1.
   Fig. N'avoir pas une goutte de sang dans les veines, être saisi d'effroi, d'horreur.
   Fig. La dernière goutte du sang, tout ce qu'on a de ressources, d'argent.
   J'avais mis jusqu'à la dernière goutte de mon sang à cet établissement très utile, sans y avoir d'autre intérêt que celui de bien faire, VOLT. Lett. d'Argental, 3 nov. 1776.
   Populairement. Petit verre plein d'eau-de-vie ou autre liqueur spiritueuse. Offrir, accepter une goutte. Aimer la goutte, aimer l'eau-de-vie.
   À quatorze ans dans les déserts Je vous portais la goutte, BÉRANG. Vivand..
   Terme de pharmacie. Mesure de certains liquides médicamenteux qui s'emploient à très petite dose. Huit gouttes de laudanum de Sydenham. La goutte est la petite quantité de liquide qui se détache sous forme sphérique du bord d'un flacon ou d'une fiole doucement inclinée.
   Gouttes d'Angleterre, médicament liquide dont un sel d'ammoniaque fait le principe excitant.
   Ces paroles firent sur l'âme de l'Ingénu l'effet des gouttes d'Angleterre qui rappellent un mourant à la vie et lui font entr'ouvrir des yeux étonnés, VOLT. Ingénu, 10.
   Suzanne, des gouttes à ta maîtresse ! tu sais comment je les prépare, BEAUMARCHAIS Mère coupable, IV, 18.
   Fig. Il se dit de taches colorées.
   Il [le martin pêcheur huppé] est parsemé de gouttes blanches, jetées par lignes transversales sur un fond gris noirâtre du dos à la queue, BUFF. Ois. t. XIII, p. 277.
   Populairement. Goutte militaire, nom donné aux blennorrhagies devenues chroniques, qui ne se caractérisent plus que par une goutte se montrant de temps en temps au méat urinaire, ainsi dite parce qu'il arrive souvent aux soldats de contracter la blennorrhagie.
   Terme de fondeur. Petite partie tirée d'une fonte d'or et d'argent qu'on remet à l'essayeur pour en reconnaître le titre. Prendre la goutte, faire essai.
   Terme d'architecture. Petits ornements de forme conique qui se placent dans les plafonds.
10°   Chez les horlogers, petite plaque ronde convexe d'un côté et concave de l'autre.
11°   Chez les potiers d'étain, petits trous qui se forment aux pièces d'étain dans les moules.
12°   Goutte d'eau, variété de topaze.
13°   Goutte de lin, la cuscute.
14°   Goutte bleue, volute hispidule (coquille).
15°   Goutte se joint à la négation pour lui donner plus d'énergie, comme pas, point, et anciennement mie (ces mots exprimant une petite quantité en général et voulant dire qu'il n'y a goutte, pas, point, miette de la chose dont il s'agit).
   Sous Henri, c'est ne voir goutte Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis, MALH. II, 2.
   Pour moi je ne vois goutte en ce raisonnement, CORN. Nicom. III, 4.
   Quand on est mort, qu'on ne voit goutte, Malheur que surtout je redoute : Car quand on ne voit goutte, on est Croquignolé par qui vous plaît, SCARR. Virg. III.
   ...J'avoue en bonne foi Que mon esprit d'abord n'y voyait goutte, LA FONT. Confid..
   Une valeur brutale qui ne voit goutte et qui ne sait que mépriser la vie, n'est pas celle d'un honnête homme ni d'un roi, PELLISS. Conversat. de L. XIV devant Lille, p. 24.
   C'était un temps à n'y voir goutte du brouillard, SÉV. 610.
   Hélas ! combien de grands docteurs qui ne voient goutte, croyant tout voir !, FÉNEL. t. XVIII, p. 111.
   Je vous dirai, monseigneur, que je n'entends goutte à l'être simple de Wolf, VOLT. Lett. Prusse, 29.
16°   Goutte à goutte, loc. adv. Goutte après goutte.
   Je ne puis tuer mon esclave ; mais je puis faire couler son sang goutte à goutte sous le fouet d'un bourreau, RAYNAL Hist. phil. XI, 24.
   Fig.
   Ce peuple réprouvé [les Juifs] ne sert plus qu'à montrer la malédiction et la vengeance divine qui distille sur lui goutte à goutte, FÉN. t. XVII, p. 190.
   De mépris, de dégoûts, d'outrages ténébreux Abreuve goutte à goutte un vieillard malheureux, DUCIS Lear, I, 4.
17°   Mère goutte, ou première goutte, le vin, le cidre qui coule de la cuve ou du pressoir, sans qu'on ait pressuré le raisin, les pommes.
   Tous les ans son maître d'hôtel allait recueillir la mère goutte des meilleurs celliers de Bourgogne, MARMONTEL Mém. v..
   On dit aussi vin de goutte.
   Fig. Pressurer quelqu'un jusqu'à la dernière goutte, en tirer tout ce qu'on peut en arracher.
PROVERBE La goutte creuse la pierre.
   XIIe s.
   Ne dirai mès que veez gote, BENOIT II, 15043.
   XIIIe s.
   Son repaire [de l'étoile polaire] sevent [ils suivent] à route, Quant li tans n'a de clarté goute, Tout cil qui font ceste maistrise, Lais inédils, p. III.
   Se toutes les goutes de mer Estoient langues por parler, Salut d'amors, dans JUBINAL, t. II, p. 261.
   Et c'est bien à savoir certain Qu'on le puet bien veoir à plain ; Goute de rousée resamble, Quant l'une goute à l'autre assamble, RUTEB. II, 223.
   Quant je entrai leans, es barons firent touz si grant joie que en ne pooit goute oïr, et en louoient nostre Seigneur, JOINV. 242.
   XIVe s.
   3. La mere goute, c'est-à-dire la fleur du vin, Ménagier, II, 5.
   Un chasuble, tunique et dalmatique de camocaz noir, goutté de goutes blanches, pour l'office des morts, DU CANGE gutta..
   XVe s.
   Oncques goutte d'eau du ciel durant six semaines n'y cheÿ, tant fit chaud et sec, FROISS. II, III, 8.
   Et si sa dame à la fenestre vient Soy monstrer goutte [un peu], Ou se le vent une fenestre boute, Dont il cuide que sa dame l'escoute, S'en va coucher joyeulx, n'en faites doubte, A. CHARTIER Poésies, p. 559.
   XVIe s.
   Enfans, ne pleurez goutte, il est encores tout chauld, je vous le guariray aussi sain que il feut jamais, RAB. Pant. II, 30.
   Tant qu'il nous demeure quelque goutte de justice, CALV. Inst. 583.
   Ils ne sont point une seule goutte plus purs en doctrine, voire s'ils n'y sont plus impurs, CALV. ib. 842.
   Et estant presque hors d'aleine, souffloit et suoit à grosses gouttes, AMYOT Phocion, 13.
   [Vous qui êtes] la pure cresme de nos provinces, la mere goute de nos gouvernements, Sat. Mén. Harangue de M. de Lyon..
   Bourguig. gôte ; provenç. et espagn gota ; ital. goccia ; du latin gutta, qui se rattache au goth. giuian, verser, allem. giessen, au grec, rapportés par Bopp au radical sanscrit cud, couler goutte à goutte.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
1. GOUTTE. Ajoutez :
18°   Terme d'astronomie.
   Goutte noire, dite aussi pont et ligament noir, tache noire qui se montre lors des passages de Vénus au contact du soleil et de la planète, CH. ANDRÉ Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXXXIII, p. 946.
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goutte 2.
(gou-t') s. f.
   Maladie des petites articulations caractérisée par de la rougeur, du gonflement, de vives douleurs et par la facilité avec laquelle elle se porte d'une articulation sur une autre et même sur un viscère.
   Goutte bien tracassée Est, dit-on, à demi pansée, LA FONT. Fabl. III, 8.
   Il a un petit agrément de goutte à la main, SÉV. 43.
   Il faut souffrir la goutte, quand on l'a méritée, SÉV. 19 juillet 1671.
   Et comme en français vous appelez la goutte ce que les médecins appellent poliment arthritis, SÉV. 21 août 1680.
   Mais, sans vouloir tant raisonner, Quand trouverai corps gentil et coeur tendre, Qui voudra bien la goutte me donner, Je suis, abbé, tout prêt à la reprendre, CHAUL. à l'abbé Coustin..
   Il [le roi de Prusse] a actuellement la goutte bien serré ; imaginez ce qu'il a pris : ses bottes ; son pied s'est enflé de plus belle, VOLT. Lett. Mme Denis, 22 avril 1752.
   Soldat bientôt, courant au feu, Je perdis une jambe en route. - Oui, dit l'ange ; mais avant peu Cette jambe aurait eu la goutte, BÉRANG. Ange gard..
   N'avoir pas la goutte aux pieds, être tout prêt à courir, à s'enfuir.
   Goutte remontée, goutte qui, quittant les petites articulations, se porte sur un organe important.
   Enfin c'était toute l'apparence de la mort, une grosse fièvre, une oppression, une goutte remontée, SÉV. 411.
   Goutte-crampe, ancien synonyme de crampe. Les gouttes-crampes [dans le choléra-morbus de notre pays], Journal de la santé du roi, p. 156.
   On a dit aussi goutte-grampe.
   Quand nous fûmes dans Étampe, Nous parlâmes fort de vous ; J'en soupirai quatre coups, Et j'en eus la goutte-grampe, VOIT. Poésies, dans RICHELET.
   Goutte sciatique, voy. sciatique.
   Goutte sereine, synonyme d'amaurose.
PROVERBES
   La goutte vient de la goutte, la goutte est causée par l'intempérance dans le boire.
   Aux fièvres et à la goutte, les médecins ne voient goutte.
   XIIIe s.
   Li quens Hues de Saint-Pol, qui malades estoit d'une grant maladie de goute, qui le tenoit es genols et es piés, VILLEH. CXXIX..
   Fait Chanteclair : et je le voil : La male goute lui criet [crève] l'oil Qui s'entremet de sommeillier à l'eure que il doit veiller, Ren. 1702.
   XIVe s.
   Icellui Thomas ala de vie à trespas par une maladie, si comme l'en dit, appellée goute felonesse [épilepsie], DU CANGE gutta..
   XVe s.
   Icellui jeune enfant estoit entachié d'une maladie d'avertin de teste, nommée goutte, dont il cheoit voulentiers par intervalles [épilepsie], DU CANGE ib..
   XVIe s.
   Les goutes qu'on appelle naturelles occupent les jointures..... et celles de la verolle occupent plustost le milieu des os, les rendans carieux et pourris, PARÉ XVI, 5.
   Le vocable de goute, qui est françois, luy peut avoir esté attribué parce que les humeurs distillent goute à goute sur les jointures : ou pour ce que quelquesfois une seule goute de ceste humeur fait douleur très grande ....aucuns l'appellent descente, rhume ou catarre, parce que le nom de goute est odieux principalement aux jeunes gens, PARÉ XXI, 1.
   Quand ils seront de nopces, ils n'auront la goutte es dents, COTGRAVE .
   Provenc. espagn. et portug. gota ; ital. gotta. C'est le même mot que le précédent, parce qu'on attribuait la goutte à des gouttes d'une humeur viciée qui arrivaient aux articulations.
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goutte 3.
(entrée créée par le supplément)
(gou-t') s. f.
Nom donné, dans le Puy-de-Dôme, aux petits vallons, les Primes d'honneur, p. 439, Paris, 1874.

Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. . 1872-1877.

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  • goutte — I. GOUTTE. s. f. Petite partie d une chose liquide. Petite goutte. grosse goutte. goutte d eau. goutte de vin, de boüillon, d huile, d encre &c. ce vin se conservera bon jusqu à la derniere goutte. il n y en a pas une goutte. c est mettre une… …   Dictionnaire de l'Académie française

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  • goutte — I. une Goutte, Gutta. Une goutte d eauë, ou d autre liqueur qui chet, Stilla. Goutte d eauë qui est gelée és bords, Stiria stiriae. Une goutte d ambre, Gutta succina. Goutte à goutte, Guttatim. L eauë chet goutte à goutte sur les pierres,… …   Thresor de la langue françoyse

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