- galopin
- (ga-lo-pin) s. m.1° Petit garçon qu'on emploie à faire des commissions.• On dit que vous n'avez pas seulement un laquais, et que c'est un galopin de la rue qui vous éclaire avec une de ces torches de poix dont ils empuantissent toute la ville, HAMILT. Gramm. 7.• Et souvenez-vous bien, vous et vos galopins, De mieux à l'avenir enfermer vos lapins, REGNARD le Bal, 2.• Son nom [de Vauréal] est Guérapin, et son premier état, franc galopin, SAINT-SIMON 518, 139.2° Particulièrement. Dans les grandes maisons royales, nom de petits marmitons qui tournent les broches et courent çà et là pour les besoins de la cuisine.• Il n'est, je veux bien vous le dire, Prince ni galopin que vous ne fassiez rire, REGNARD Démocr. v, 5.• Vendôme arriva droit à Marly ; ce fut une rumeur épouvantable ; les galopins, tous les valets de la cour quittèrent tout pour environner la chaise de poste, SAINT-SIMON 156, 43.3° Populairement et par mépris. Petit polisson, petit garçon quelconque.• Une foule de violons suivie des galopins de la ville, HAMILT. Gramm. 11.4° Galopin s'est dit jadis à Paris pour une mesure d'un demi-septier.XIIe s.• Il lui demande : Dont es tu, biaux amis ? - De Clermont, sire ; si ai nom galopin, Garin, dans DU CANGE, galopinus.• En la taverne hastivement en vint ; Ilec trouva menuel Galopin ; Lez le tonnel en la main trois dez tint, ib..XVe s.• Queux [cuisiniers], escuiers, galopins, EUST. DESCH. Poésies mss. f° 436.Galoper.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.