- dévoûment
- dévouement, ou comme quelques-uns écrivent, dit l'académie, dévoûment(dé-vou-man) s. m.1° Action de dévouer. Le dévouement de la fille de Jephté.• Ne m'aimeriez-vous donc pas assez pour trouver du bonheur dans ma tendresse, dans le dévouement de tous mes instants ?, STAËL Corinne, XV, 2.Action de se dévouer. Le dévouement des Spartiates qui se firent tuer aux Thermopyles.• L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements, LA FONT. Fabl. VII, 1.• Ils n'ont point laissé sans punition ce crime solitaire au milieu de mille dévouements d'une tendresse sublime, SÉGUR Hist de Napol. X, 8.2° Par extension, disposition à servir quelqu'un, avec une abnégation personnelle. Acte de dévouement. Un dévouement sans bornes. Son dévouement pour sa famille.• Et de mon dévouement vous me payez le prix, BRIFFAUT Ninus, V, 7.Agréez, recevez l'assurance de mon dévouement, une des formules de salutation, par lesquelles on clôt une lettre.Disposition à servir l'humanité, la société, à se sacrifier pour elle. La doctrine du dévouement.L'Académie n'a pas de règle fixe pour écrire les substantifs venant des verbes en ouer : écrivant dénoûment sans écrire dénouement ; secoûment sans écrire secouement ; et, en sens inverse, ébrouement, échouement, etc. sans ébroûment, échoûment, etc. Au reste les deux orthographes sont bonnes.Dévouer.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.