- déconcertement
- (dé-kon-sèr-te-man) s. m.Action de déconcerter. Le déconcertement des mesures qu'il avait prises.Perte de contenance.• Je remarquai une espèce de déconcertement, d'où je compris que c'était l'instant favorable de profiter de son trouble, SAINT-SIMON 253, 144.• Sur le visage du duc de Noailles l'excès de l'embarras, du dépit, du déconcertement était peint, SAINT-SIMON 404, 6.• Le cardinal, voyant qu'il avait à faire à un contradicteur peu complaisant, balbutia ; car il passait quelquefois de l'audace du brigand au déconcertement du friponneau, DUCLOS Mém. règ. Oeuvres, t. VI, p. 106, dans POUGENS.Déconcerter.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREDÉCONCERTEMENT.1° Ajoutez :• Depuis qu'on a juré la perte de Port-Royal, il n'y a plus que déconcertement dans nos conseils, que lâcheté dans nos généraux..., Pièce janséniste, dans SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. VI, p. 205, 3e édit..2° Ajoutez :• M. de Staal chagrin du désagrément de ma réception ; moi tout étonnée de me trouver mariée ; le déconcertement se répandit dans la maison, STAAL Mém. t. III, p. 178.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.