- débonnairement
- (dé-bo-nê-re-man) adv.D'une façon débonnaire.XIIe s.• Souffrir m'esteut si debonairement, Couci, v.XIIIe s.• Ensi come il fu devisé, si fu fait, et l'otroierent ambedui li baron mout debonnairement, VILLEH. CIX.• Mès ren-toi pris, car ge le vueil, En pez, et debonnerement, la Rose, 1903.• Quant l'abbe s'en fu parti, je vinz au roi et li diz : je vous weil demander, se il vous plet, se vous avez oy plus debonnerement l'abbé de Clygny, pource que il vous donna hyer ces deux palefrois, JOINV. 288.• En ce point que le roy sejournoit en Cypre, envoia le grant roy des Tartarins ses messages à li, et li manda moult débonnairement paroles, JOINV. 211.XVe s.• Pour rendre au grand prieur d'Aquitaine trente mille florins, lesquels il avoit prestés debonnairement en l'isle de Rhodes, FROISS. III, IV, 59.• [Un écuyer du comte de Mont-Ventadour livrant le château pour 6000 fr. à Geffroy Tête-Noire] il mit en son marché que son maistre n'auroit jà mal, et le mettroit-on hors du chastel debonnairement, FROISS. II, II, 47.Débonnaire, et le suffixe ment ; ital. dibonariamente.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.