- ajustement
- (a-ju-ste-man) s. m.1° Action par laquelle on ajuste quelque chose. L'ajustement d'un poids. L'ajustement d'une machine.2° Accommodement, conciliation. Chercher des ajustements dans une affaire.• Ils ne connaissent point ces relâchements, ces ajustements, comme on parle aujourd'hui en Italie, BALZ. 6e disc. s. la cour..3° Disposition, arrangement. L'ajustement d'une maison, d'un jardin.4° Parure.• C'est un ajustement des mouches emprunté, LA FONT. Fab. IV, 3.• Pour moi je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles, MOL. l'Amour méd. I, 1.• Je ne comprends pas comment un mari, qui est trop négligé dans son ajustement...., LA BRUY. 3.• J'appelle superflu, femme mondaine, ce que vous dépensez, disons mieux, ce que vous prodiguez en mille ajustements frivoles qui entretiennent votre luxe, BOURD. Carême, t. I, p. 173.5° Action de réduire les flans de monnaies au poids qu'ils doivent avoir avant d'être frappés sous le balancier.AJUSTEMENT, PARURE, TOILETTE. Ces mots donnent l'idée de la recherche et du soin qu'on met à s'orner dans son habillement. Toilette est plus général que ajustement et parure, n'ayant pas le sens spécial que l'un ou l'autre emporte. L'ajustement exige du temps, du talent et du goût ; la parure veut des objets qui aient de l'éclat et qui soient propres à relever la figure. La toilette embrasse à la fois l'ajustement et la parure. Toilette en ce sens ne se dit guère que des femmes ; ajustement peut se dire aussi des hommes.Ajuster ; provenç. ajustamen.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.