- comparoir
- (kon-pa-roir) v. n.Usité seulement à l'infinitif. Terme de procédure. Comparaître en justice. Être assigné à comparoir.• Ils [les juges] ont ajourné le dit Paul-Louis à comparoir devant les assises de Paris, P. L. COUR. I, 330.XVe s.• Le dit duc seroit adjourné à comparoir en parlement à Paris, COMM. III, 1.• Le jour de l'assignation vint, et se comparut le jeune chevalier au lieu où l'on lui avoit dit, LOUIS XI Nouv. XCVIII.XVIe s.• Puis nul ne comparant à l'encontre, RAB. Garg. I, 48.• Et commenda qu'ilz comparussent en la place, RAB. ib. I, 49.• Ilz se rendirent à luy sains et saulves, exceptez Epistemon qui ne se comparoyt point, RAB. Pant. II, 30.• Le jour et heure que les parties controverses comparent par devant vous, RAB. ib. III, 40.• Il allegua plusieurs exceptions et subterfuges pour ne point comparoir, AMYOT Marcel. II.• Il compar à l'assignation devant le censeur, accompaigné d'une sienne fille, O. DE SERRES 998.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.