- chicheté
- (chi-che-té) s. f.Épargne basse et sordide.• La faute vient premièrement du père qui, par sa chicheté, a comme forcé son fils à lui ravir ce qu'il ne lui a pas voulu bailler de bon gré, Francion, liv. VIII, p. 341.XVe s.• .... S'en mocquoient et disoient que c'estoit par chicheté, COMM. II, 8.• Son mari est si fort donné à chicheté et avarice, Qu'il est du tout deliberé Ne lui querir point de nourrisse, COQUILL. Les droits nouveaux..XVIe s.• Il retumba de rechef en la maladie qu'il avoit de longue main enracinée et née en luy, c'estoit l'avarice et la chicheté, AMYOT P. Aem. 38.• Faute de moiens ou quelque chicheté empescherent cela, D'AUB. Hist. II, 441.• Les despenses prodiguées à telle splendeur ne sentoient plus ce prince [Henri IV], sur la peau duquel les miseres avoient laissé longtemps la crasse de la chicheté, D'AUB. ib. III, 544.• Qu'il se contente de l'espargne et chicheté de sa table, MONT. II, 79.Chiche.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.