- bac
- (bak) s. m.1° Grand bateau glissant le long d'un câble qui sert à le faire mouvoir et destiné à passer les hommes, les animaux, les voitures, etc. d'un bord d'une rivière à l'autre.• Précomtal avait fait passer l'Adige à une vingtaine de soldats, au-dessous de Vicence, près d'Albaredo, où ils étaient, pour amener un bac de notre côté, SAINT-SIMON 95, 2.2° Technologie. Cuve en pierre pour recevoir l'eau de pluie.Grand coffre pour piler le sucre au sortir de l'étuve.Vase de bois dans lequel le brasseur prépare les grains et le houblon.Endroit plein d'eau pour conserver le poisson.Bassin en briques pour éteindre la chaux.Bac à eau, baquet pour mettre de l'eau, dont on fait usage dans les serres.Bac à terre, baquet servant à délayer la terre pour terrer le sucre.XVe s.• Une fois puet on, quoi qu'on die, Faire une grant feste en sa vie, Une fois fault passer ce bac [se marier], E. DESCHAMPS dans SAINTE-PALAYE.Wallon, bâche, bac et bache, bac, auge ; namurois, bauche, bac, auge, mangeoire ; Berry, bache, bassin, auge ; bas-lat. bachium, baccus ; du bas bret. bak ou bag, bateau ; bagea, conduire un bateau. Comparez cependant bassin, avec le radical duquel les patois qui emploient bac pour auge le confondent.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREBAC. Ajoutez :3° Bac oblique, bac réuni obliquement à un câble tendu d'une rive à l'autre, de manière à traverser la rivière par l'action même du courant.Ajoutez : XIIe s.• Si s'en est jusqu'al port alés Et li notoniers avec lui ; Si s'en entrent el bac andui [tous les deux], CHRESTIEN DE TROYES Perceval le Gallois, V. 9736.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.