- loriot
- loriot 1.(lo-ri-o ; le t ne se prononce et ne se lie jamais ; au pluriel, l's se lie : des lo-ri-o-z en l'air ; loriots rime avec travaux, repos, etc.) s. m.Oiseau de l'ordre des passereaux, qui est à peu près de la grosseur d'un merle, dont le plumage est, chez le mâle, d'un beau jaune, et, chez la femelle, verdâtre.• Le loriot siffle, l'hirondelle gazouille, CHATEAUBR. Génie, I, V, 5.Compère loriot, voy. compére.XIIIe s.• Euriels cante dous et bas ; Teus [tel] l'escoute et ne l'entent pas, Partonopeus, V. 49.• Li rossignoz et les kalendres, Oriox, merles et mauviz, Roman de la poire, ms..XVe s.• Pour pissier entre deux maisons, ou contre le soleil, on en gaigne le mal des yeulx qu'on appelle le leurieul, Évang. des quenouilles, p. 46.XVIe s.• Entre les autres, je fus fort esmerveillé d'une forteresse que l'oriou avoit faite pour la sauve-garde de ses petis, PALISSY 114.Picard, uriot ; wallon, orimiel ; Berry, louriou ; génev. louriou et aussi oriol, ouriou ; provenç. auriol ; cat. et esp. oriol ; du lat. aureolus, de couleur d'or, de aurum, or ; ainsi dit de sa couleur. Dans loriot, l'article s'est agglutiné avec le mot (l'oriot) ; des patois ont conservé la forme pure. Le t est une altération pour l. Orimiel du wallon équivaut à auri-merulus, le merulus d'or, merulus est le nom latin du loriot.————————loriot 2.(lo-ri-o) s. m.Baquet de boulanger dans lequel on lave l'écouvillon, après avoir nettoyé le four.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.