- calandre
- calandre 1.(ka-lan-dr') s. f.Sorte d'alouette, dite aussi grosse alouette et sentinelle.XIIIe s.• Kalendre est uns oiziaus tous blans : li siens poumons garist del obscurté des iex, de qui la Bible deffent que nus ne mangust, Bibl. des Chartes, 4e série, t. V, p. 334.• Lors s'evertue, et lors s'envoise Li papegaus et la kalandre, la Rose, 78.XIVe s.• Quant il se treuve as champz dessus l'ample païs, Et il ot la calandre et le chant des mauvis, Baud. de Seb. VI, 369.XVIe s.• Incontinent que Viscontin mourut, Son ame entra au corps d'une calendre.... Ores qu'il est calendre devenu, Il contrefait tous les oyseaux du monde, MAROT III, 33.Provenç. et ital. calandra ; espagn. calandria ; portug. calhandra ; probablement, à cause de la huppe que porte cet oiseau, de caliendrum, bonnet, en grec, ornement.————————calandre 2.(ka-lan-dr') s. f.• Nom vulgaire de la calandre granaire (coléoptère), dite cusson dans le midi de la France, et appelée généralement charançon du blé ou simplement charançon, LEGOARANT .La calandre des palmiers, nommée vulgairement ver palmiste.Bas-latin calandrus ; anglais, calender. Origine inconnue, à moins de quelque assimilation avec la calandre, oiseau.————————calandre 3.(ka-lan-dr') s. f.Machine de bois avec laquelle on tabise les taffetas et d'autres étoffes de soie.• J'étais à l'étendage dans la chambre de la calandre, J. J. ROUSS. Prom. 4.Bas-lat. calendra, de cylindrus (voy. cylindre). C a pu garder le son dur à cause qu'il se trouvait devant y, comme dans coing de cydonium.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.