- caducité
- (ka-du-si-té) s. f.1° État de ce qui est prêt à tomber, de ce qui tombe. Caducité d'une maison.• Le vice le plus inséparable des choses humaines, c'est leur propre caducité, BOSSUET Hist. III, 5.2° Période de la vie humaine qui s'étend de la soixante-dixième à la quatre-vingtième année, et qui précède la décrépitude.• Moi qui me figurais que ma caducité Près de la beauté même était en sûreté, CORN. Pulchérie, II, 1.• Je consacre à mon Dieu, négligé trop longtemps, De ma caducité les restes languissants, VOLT. Alz. I, 1.• La caducité commence à l'âge de soixante et dix ans, BUFFON De la vieillesse et de la mort.• La caducité suivra, qui nous fera regretter l'âge viril où nous sommes encore et que nous n'estimons pas assez, LA BRUY. 11.• Le Français n'a point d'âge mûr, et passe de la jeunesse à la caducité, DUCLOS Considér. sur les moeurs, V, ch. 1.3° Terme de jurisprudence. Caducité d'un legs, d'une donation, condition qui les rend non valables.4° Terme d'histoire naturelle. Défaut de persistance d'une partie. La caducité des feuilles.XVIe s.• Sa caducité ne lui permettoit plus de soutenir les fatigues de ce glorieux employ, Mém. sur Duguescl. ch. 31.• L'aage des beufs tombe en caducité, passé le dix ou douziesme an, O. DE SERRES 295.• Le president fit mettre ce bon vieil advocat au siege de baillifs et dit que, pour sa caducité, la cour le dispensoit de plus plaider, DES ACCORDS Bigarr. des entends-trois..Caduc.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.