- braverie
- (bra-ve-rie) s. f.Toilette, beaux habits.• Je tiens que la braverie, que l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles, MOL. Am. méd. I, 1.• Vite, qu'on les dépouille sur-le-champ. - Adieu, notre braverie !, MOL. Préc. rid. 16.• Une infinité de présents, des pensions, des réparations de chemins, quinze ou vingt grandes tables, un jeu continuel, des bals éternels, des comédies trois fois la semaine, une grande braverie, voilà les États, SÉV. 5 août 1671.Il vieillit.XVIe s.• La braverie [action de braver] et la constance, moyens tout contraires [à la soumission], MONT. I, 1.• C'est une action plus de crainte que de braverie, MONT. III, 111.• La braverie de son marcher, sa veue ferme et reglée, MONT. IV, 3.• Refrener la braverie insolente de la jeunesse, AMYOT P. Aem. 46.• Son cheval effroyé du bruit et de la braverie des ennemis, se tourna, AMYOT Marcell. 8.• Plus par braverie [bravade] que pour en tirer quelque advantaige, CARL. IX, 39.• Les richesses, estatz, honneurs et autres braveries de ce monde, l'Amant ressuscité, dans LACURNE SAINTE-PALAYE.• Elle n'espargne rien quand il est question de ses habits, pompes et braveries, Dial. de TAHUREAU, p. 16, dans LACURNE SAINTE-PALAYE.Brave. On a dit aussi braveté dans le XVIe siècle.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREBRAVERIE. Ajoutez :2° De braverie, par bravade, en guise d'exploit.• Une bande de femmes équipées en amazones lui firent, de braverie, une salve de mousquetades, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.