- écoulement
- (é-kou-le-man) s. m.1° Mouvement des liquides qui suivent leur pente, des fluides qui ne sont plus contenus. L'écoulement des eaux.Terme d'hydraulique. Sortie, par un orifice, d'un liquide hors du vase qui le contient.2° Fig.• Ce choix de serviteurs fidèles, intrépides, Qui soulagent tes soins, mais sur qui tu présides, Et dont tout le pouvoir qui fait tant de jaloux N'est qu'un écoulement de tes ordres sur nous, CORN. Remercîment au Roi..• Le doux écoulement de votre âme dans sa bonté, BOSSUET Lett. Corn. 122.• Si notre âme n'était secourue par cette activité infatigable qui répare les écoulements perpétuels de notre esprit, nous ne durerions qu'un instant, VAUVENARGUES. Nouv. max. 42.3° Terme de médecine. Sortie d'une humeur fournie par un organe malade ou non. Dans la morve, il y a écoulement par le nez. L'écoulement des menstrues.Absolument et en dehors de la médecine, se dit d'un diminutif de blennorrhagie.4° Terme de commerce. L'écoulement des produits, des marchandises, la vente successive de ces produits, de ces marchandises.5° Il se dit aussi de la foule qui passe, d'un corps de troupes qui traverse quelque passage étroit.• Il y avait, à l'issue du pont, sur l'autre rive, un marais où beaucoup de chevaux et de voitures s'étaient enfoncés, ce qui embarrassait encore et retardait l'écoulement, SÉGUR Hist. de Nap. XI, 9.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.