- échappement
- (é-cha-pe-man) s. m.1° Action d'échapper, de sortir avec violence. L'échappement de la vapeur d'une locomotive. Tuyau d'échappement.2° Terme de mécanique et d'horlogerie. Mécanisme qui sert à modérer, à régulariser le mouvement, et qui consiste en ce que le balancier insère un petit appendice entre les dents de la dernière roue, de manière à n'en laisser échapper qu'une seule à chaque oscillation. Enfin un jour, au milieu de la classe, dont ses distractions l'empêchaient souvent de suivre les travaux, il saisit tout d'un coup le mécanisme de l'échappement [d'une horloge] qu'il cherchait vainement depuis plusieurs mois, CONDORCET, Vaucanson. Les montres à gousset, ainsi que les pendules, ont deux sortes d'échappement, l'un à recul et l'autre à repos ; le premier est celui qui est fait à roue de rencontre,.... le deuxième est aussi nommé échappement à cylindre ; il a été inventé par le célèbre Graham, horloger anglais de ce siècle : c'est en effet un véritable cylindre creux dans son milieu ; il sert de tige au balancier horizontal, Dict. des arts et mét. Amst. 1767. Horloger.Échappement libre, ainsi appelé à cause de sa disposition qui permet au balancier de parcourir librement la plus grande partie de son oscillation sans être influencé par la force motrice, toujours un peu inégale, malgré les soins qu'on y apporte.• Tout chronomètre ou garde-temps a un échappement libre, LEGOARANT .3° Terme d'architecture. Échappée, espace entre un escalier et le plafond.XVe s.• En icelle année fut pratiqué l'eschappement du conte de Dampmartin, lui estant en la bastide Saint-Anthoine, Ms. relatif à Louis XI, Bibl. des Chartes, 4e série, t. I, p. 266.Échapper.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.