- vêture
- (vé-tu-r') s. f.1° Cérémonie, dite aussi prise d'habit, par laquelle un jeune homme ou une jeune fille, après avoir fait ses épreuves dans un monastère, y prend l'habit religieux pour commencer son noviciat.• Il [Corbinelli] vient d'entendre par hasard un sermon de l'abbé Fléchier, à la vêture d'une capucine, dont il est charmé, SÉV. 422.2° Action de fournir des vêtements. La vêture des enfants assistés.XIIe s.• E escriant plorarent, e à detrenchies vestures sparsent puriere sur lur chief, Job, p. 454.XIIIe s.• Ge voil soffisant vesteüre, Qui de froit et de chaut me gart, la Rose, 9111.• Et estoit li fiés si petit, que il n'estoit pas convenables au vivre ne à le [la] vesture des enfans, BEAUMANOIR XV, 6.XVe s.• Et aussy le sage prince, sans user de simulacion, soubz vesteure faincte, certainement tourna ses meurs en tous vertueux offices, CHRIST. DE PISAN Charles V, I, 14.• Sur l'oriere d'un champ, entre la vesture d'icellui [la récolte qui y était] et ung fossé, DU CANGE vestire 2.XVIe s.• Porter pareille vesture en hyver qu'en esté, MONT. I, 260.Provenç. et espagn. vestidura ; ital. vestitura ; du lat. vestitura, de vestire, vêtir.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREVÊTURE. Ajoutez :3° Les vêtements eux-mêmes que l'on fournit à des indigents.• Il est déposé dans les bureaux du secrétariat général de l'Assistance publique un échantillon type de chacune des layettes et vêtures affectées au service des enfants assistés, Journ. offic. 1er nov. 1876, p. 7856, 1re col..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.