- virginité
- (vir-ji-ni-té) s. f.État d'une personne vierge.• La virginité de Marie était comme un sacrifice continuel qu'elle faisait à Dieu, BOURDAL. Annonc. de la Vierge, myst. t. II, p. 89.• La fille de Jephté demande de pleurer sa virginité ; c'était le plus grand malheur pour les filles de cette nation de mourir vierges, VOLT. Phil. Bible expl. Juges..• La virginité, qui est un être moral, une vertu qui ne consiste que dans la pureté du coeur, BUFF. Hist. nat. hom. t. IV, p. 242.Fig.• En général, les Alpes, quoique plus élevées que les montagnes de l'Amérique septentrionale, ne m'ont pas paru avoir ce caractère original, cette virginité de site que l'on remarque dans les Apalaches, CHATEAUBR. Italie, 1re lettre à M. Joubert, Journal..Fig. Refaire une virginité, rendre à une femme, à une réputation, l'honneur, la pureté qui avait été perdue.• Et ton amour m'a fait une virginite, V. HUGO Marion Delorme, V, 2.Xe s.• Melz [mieux] [elle] sostendreiet les empedementz, Qu'elle perdesse sa virginitet, Eulalie.XIIIe s.• Tu es celz dieus qui tout feïs, Qui char en la vierge meïs, Sans sa virginité mal metre, J. DE MEUNG Tr. 14.• L'aube qui est purement blanche, qui senefie virginité, Chron. de Rains, p. 104.Provenç. vergenetat, virginitat ; espagn. virginidad ; ital. virginità ; du latin virginitatem, de virgo, virginis, vierge.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.