- toque
- (to-k') s. f.1° Sorte de chapeau à petits bords, plat par-dessus, plissé tout autour, et couvert de velours, de satin. Une toque de juge, de professeur. Cette femme avait une belle toque.• Là-dessus, il ôta sa toque, SCARR. Virg. VI.• Toque au lieu de chapeau, haut-de-chausse troussé : La barbe seulement demeure au personnage [il s'agit d'un homme qui s'habille en page], LA FONT. Petit chien.• Défense aux bonnetiers-chapeliers de faire fouler les bonnets et toques au moulin, Arrêt du parlem. 8 fév. 1694.• Zélie : D'abord on commence par m'établir sur la tête un énorme coussin.... - Rosine : Un coussin ? - Zélie : Oui, ils appellent cela une toque, GENLIS Théât. d'éduc. la Colombe, sc. 3.2° Au turf, coiffure des jockeys ; on ne dit jamais casquette.3° Sorte de coiffure en usage au XVIe siècle.4° Linge de chanvre ou de gros lin, qui couvre les épaules et l'estomac des religieuses du Saint-Sacrement.5° Nom vulgaire du scutellaria galericulata, L., plante labiée commune dans les prés marécageux.6° Espèce de singe.XVIe s.• Une tocque de velours noir sur laquelle estoit le chappeau de conte fait de grosses perles orientales, DE LABORDE Émaux, p. 207.Espagn. toca ; portug. touca ; ital. tocca ; du celtique : bas-bret. tok ; kymri, toc, chapeau, coiffure en général.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRETOQUE. - HIST. Ajoutez : XVe s.• Oultre ce que vous ay dit, y a encore une tocque et deux peignes, MARCHEGAY Lettres-missives originales du chartrier de Thouars, p. 41 (1462).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.