- tirant
- (ti-ran) s. m.1° Cordon servant à ouvrir et à fermer une bourse. Les tirants d'une bourse.2° Morceaux de cuir placés des deux côtés du soulier, qui servent à l'attacher sur le cou-de-pied, au moyen de cordons, de boucles ou d'agrafes.3° Anses faites d'un tissu de fil ou de soie et cousues à l'intérieur d'une tige de botte, pour aider à la chausser, en tirant sur ces anses au moyen de crochets.4° Noeud de cuir qui sert à bander les ficelles attachées à la peau d'un tambour.5° Anciennement, petite bande de parchemin avec laquelle on enfilait plusieurs papiers, chez les procureurs et les notaires.6° Terme d'architecture. Pièce de bois ou barre de fer arrêtée aux deux extrémités, pour empêcher l'écartement d'une charpente, de deux murs, d'une voûte. Leur intensité [des flammes] était telle que les tirants en fer qui reliaient les fermes ont été fondus, Moniteur univ. 8 oct. 1868, p. 1360, 4e col.Se dit aussi d'une poutre qui porte un plancher.7° Bouton auquel s'attache la queue d'un violon ou d'un violoncelle.8° Morceau de fer attaché sur une poutre ou scellé contre un mur.9° Pièce qui, dans les voitures, réunit l'essieu à la volée.Dans les affûts de place, pièce de bois qui réunit le corps d'essieu à l'entretoise de crosse.10° Certaines portions tendineuses qui se trouvent dans la viande de boucherie, et qui ne se laissent pas mâcher.11° Partie du sarment de vigne que la taille conserve.12° Tirant d'eau, ou, simplement, tirant, mesure de l'immersion d'un navire dans l'eau, quantité dont il s'enfonce dans l'eau.• Vu le grand tirant d'eau des vaisseaux, il importe beaucoup qu'on puisse calculer avec précision l'heure de la haute mer, LÉVESQUE Instit. Mém. scienc. 2e sem. hist. p. 270.XVIe s.• Les tirans d'une bourse, d'un chaperon de faucon, COTGRAVE .Tirer.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.