- tenture
- (tan-tu-r') s. f.1° Nombre de pièces de tapisserie qu'il faut pour tapisser une salle, un appartement, et qui sont ordinairement de même dessin et faites pour se servir de pendants.• Géronte : Et ma belle tapisserie qui me coûtait près de deux mille écus, qu'est-elle devenue ? - Le marquis : Nous en avons eu dix-huit cents livres ; c'est bien vendre. - Géronte : Comment, bien vendre ! une tenture comme celle-là, REGNARD Ret. imprév. 20.• Plusieurs pièces qui tapissent un appartement s'appellent une tenture ; on les tend, on les détend, on les cloue, on les décloue, VOLT. Dict. phil. Tapissier..• Paris surpassa les tapis de Perse et les tentures de Flandres par ses dessins et ses teintures, RAYNAL Hist. phil. XIX, 8.Ce mot désigne le plus souvent les pièces d'étoffe de deuil qui sont tendues, lors d'un convoi ou d'un service, dans l'intérieur et à l'éxtérieur de l'église ainsi qu'à la maison mortuaire.Fig.• On avait besoin d'effort pour ne pas trouver à redire qu'il n'y eût point de tenture et d'appareil funèbre [chez Chamillart à sa chute], SAINT-SIMON 237, 148.2° Étoffe, cuir, papier peint, etc., servant à tapisser une chambre. Une tenture de cuir doré. Une tenture de damas. Une tenture de papiers peints. Papier-tenture.3° Action de tendre des tapisseries.Tendre 2.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.