- subversion
- (sub-vèr-si-on) s. f.1° Action de subvertir.• Ils n'osèrent contredire à cette ordonnance, quoiqu'ils vissent qu'elle allait à la subversion de leurs lois, VAUGEL. Q. C. x, 2.• Une erreur dans la foi, et encore une erreur tendante à l'entière subversion d'un aussi grand sacrement que celui de l'eucharistie, BOSSUET Var. III, 61.• Des princes du sang et de grands officiers de la couronne, jaloux des Guises, commencèrent la subversion de la France, VOLT. Moeurs, 170.2° Action de séduire, d'égarer.• Ces prédications séditieuses tendent à la subversion des faibles et des ignorants, BOSSUET Var. XI, 79.XIIe s.• Chaitivel et male est lor conversations, mais pitiet doit-om avoir de la subversion de ton peule, ST BERN. p. 556.XIVe s.• Subversions de citez, ORESME Thèse de MEUNIER..XVe s.• Et tant vers Dieu s'umilierent, Que leurs cuers à lui relierent, Et pour leur grant contricion Leur remist la subvercion, E. DESCH. Poésies mss. f° 107.Lat. subversionem, de subversum, supin de subvertere, subvertir.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.