- subterfuge
- (sub-tèr-fu-j') s. m.Moyen détourné et artificieux pour se tirer d'embarras.• L'esprit humain est fertile en détours, en subtilités, en subterfuges, FÉN. t. XXII, p. 449.• La fraude heureuse en subterfuges, J. B. ROUSS. Épît. I, 1, aux Muses..• Ce roi [Gondebaud] ne laissait aucun subterfuge pour éviter le combat, MONTESQ. Espr. XXVIII, 26.• Tous ces petits subterfuges [à propos des enregistrements au parlement, en 1753] compromettaient la dignité de la couronne, VOLT. Hist. parl. LXVI.XIIe s.• Que le temporel n'actemptast Au clergié, ne de fait ouvrast Contre luy par nul subtrefuge, E. DESCH. Poés. mss. f° 466.• Je dis toujours la verité, En plaidoyant devant les juges, Mes raisons, mes susterfuges, E. DESCH. ib. f° 373.XVIe s.• Il court maintenant aux subterfuges de contre accusation, disant...., M. DE BELLAY 493.Lat. subterfugium, de subter, par-dessous, et fugere, fuir.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.