- subreptice
- (su-brè-pti-s') adj.1° Terme de jurisprudence. Obtenu sur un faux exposé, à la différence d'obreptice qui signifie obtenu sur un exposé où l'on a omis quelque chose d'essentiel. Lettres, grâces, concessions subreptices.• Cette lettre [des prélats de l'assemblée du clergé] n'approuve pas la doctrine des casuistes ; c'en est assez pour être traitée de fausse et de subreptice, quelque authentique qu'elle soit, PASC. 2e factum pour les curés de Paris.2° Par extension, qui est fait furtivement et illicitement.• C'est vous qui m'apprîtes que cette édition subreptice [du Siècle de Louis XIV] était chargée de quatre lettres de la Beaumelle, dans lesquelles il outrage des officiers de la maison du roi de Prusse, VOLT. Mél. hist. Lett. à M. Roques..XVIe s.• La subreptice et cauteleuse façon dont on y avoit procedé, CARLOIX VIII, 6.• Ils ne doubtent point qu'une telle donnaison, si excessive, ne soit faulse, subreptice, ou forcée, CARLOIX VIII, 32.Lat. subrepticius, de sub, sous, et rapere, enlever (voy. ravir).SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRESUBREPTICE. - HIST. Ajoutez : XIVe s.• Nonobstant quelconques lettres subreptices empetrées ou à empetrer (1346), VARIN Archives administr de la ville de Reims, t. II, 2e part. p. 1020.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.