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- su, ue 1.Dont on a connaissance.• Mais que deviendras-tu si l'entreprise est sue ?, CORN. Cinna, I, 4.• Et tout plaisir tranquille N'est d'ordinaire un plaisir de marquis : Plus il est su, plus il leur semble exquis, LA FONT. Orais..————————su 2.(su) s. m.Connaissance.• Vous souffrez, sans mon su, l'affection secrète De ce pauvre inconnu qui n'a que sa houlette, RACAN Bergeries, Silène, I, 3.Au vu et au su, ou, simplement, au su, à la connaissance de.• Une fille de joie Passe la nuit au su de tous mes gens, LA FONT. Court..• Tout ce qu'ils [les jésuites] avaient employé pour l'exclure [d'Antin], à son su, SAINT-SIMON t. VIII, p. 227, édit. CHERUEL..XIIIe s.• Et maintenant vinrent as portes, et brisierent les sieres [serrures] sans le seu dou castelain, Chr. de Rains, 140.• Larrecins est penre l'autrui coze el non seu de celi cui ele est, par corage de torner le [la] en son porfit, BEAUMANOIR XXXI, 2.XVe s.• Nous savons de verité que vous [Jacques d'Artevelle] l'avez vidé de pieça [le trésor de Flandre], et envoyé en Angleterre, sans notre sçu...., FROISS. I, I, 248.Su 1. On a dit aussi au féminin seue ; XIIIe s.• À le [la] veue et à le [la] seue du segneur, BEAUMANOIR XLV, 17.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.