- sphérique
- (sfé-ri-k') adj.1° Qui est rond comme une sphère.• Enfin la raison et le voyage de Christophe Colomb rendirent à la terre son ancienne forme sphérique, VOLT. Phil. Newt. III, 9.• Pourquoi une goutte d'eau est-elle sphérique ? c'est que, toutes les parties s'attirant également et mutuellement, il faut nécessairement qu'elles s'arrangent dans l'ordre où elles sont à la moindre distance les unes des autres, CONDIL. Art de rais. II, 4.• Il est mathématiquement démontré qu'une capacité sphérique est plus grande que toute autre capacité qui aurait une surface égale à la sienne, BRISSON Traité de phys. t. I, p. 26.• De toutes les figures rentrantes, la figure sphérique est la plus simple, puisqu'elle ne dépend que d'un seul élément, la grandeur de son rayon, LAPLACE Exp. I, 12.2° Terme de géométrie. Qui appartient à la sphère.Polygone sphérique, polygone formé sur une sphère par des arcs de grand cercle.Triangle sphérique, polygone sphérique de trois côtés.Trigonométrie sphérique, partie de la trigonométrie qui s'occupe de la résolution des triangles sphériques.S. m. pl. Les Sphériques, titre d'ouvrages qui ont la sphère pour objet.• À l'âge de dix-huit ans, il [J. B. du Hamel] composa un petit traité, où il expliquait avec une ou deux figures, et d'une manière fort simple, les trois livres des Sphériques de Théodose, FONTEN. du Hamel.3° Ancien terme de mathématiques. S'est dit pour cube ou cubique. Nombre sphérique.XIVe s.• Et les corps du ciel selon aucuns sont ainsi meus par necessité pour la raison de la figure spherique, ORESME Éth. 66.Lat. sphaericus, de sphaera, sphère.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.