- souricière
- (sou-ri-siè-r') s. f.1° Piége pour prendre les souris. Tendre une souricière.• Les planches qu'on suspend sur un léger appui, La mort aux rats, les souricières, N'étaient que jeux au prix de lui [Rodilard], LA FONT. Fabl. III, 18.Fig. et familièrement. Se mettre, se jeter dans la souricière, se jeter inconsidérément dans un grand embarras.2° Piége que la police dresse aux malfaiteurs, quand, s'emparant d'une de leurs retraites sans qu'ils le sachent, elle les saisit un à un à mesure qu'ils rentrent.Se dit, à Paris, d'endroits publics mal famés, qui restent ouverts pendant la nuit, et que la police tolère, afin de pouvoir surveiller et saisir au besoin des hommes dangereux.3° Corps de bâtiment installé au rez-de-chaussée dans la cour de la Sainte-Chapelle à Paris, où restent détenus pendant la journée les individus amenés le matin de la prison cellulaire de Mazas, afin de comparaître soit devant les magistrats instructeurs, soit devant le tribunal.4° Petit appareil avec lequel on mettait autrefois le feu aux mines.XVIe s.• Soriciere, COTGRAVE .Souris 2.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.