- seringue
- (se-rin-gh') s. f.1° Petite pompe portative, qui sert à attirer et à repousser l'air et les liquides.• Une grande salle proche le réservoir d'eau pour y mettre les eschelles, crocs, seringues, sceaux et autres instruments pour le feu, COLBERT Lettres, etc., V, 255.2° Particulièrement. Instrument dont on se sert pour donner ou prendre des lavements.• Ensuite de quoi, toute l'assemblée, composée de huit porte-seringues, six apothicaires, vingt-deux docteurs...., MOL. Mal. imag. 3e interm..Populairement. Chanter comme une seringue, chanter très mal, peut-être par une équivoque ironique avec sirène.3° Populairement. Personne sotte et niaise qui fatigue.XIVe s.• Ulcere parfont est curé en gectant dedens jusques au fons avec la siringue des lavemens, LANFRANC f° 17.XVIe s.• Aucuns se servent de seringues, soupapes, bascules.... pour ramonter l'eau des puits, O. DE SERRES 774.Provenç. siringua ; espagn. xeringa ; portug. seringa ; ital. sciringa, scilinga ; du latin yringa, seringue, qui vient du grec, tuyau.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRESERINGUE. Ajoutez :4° Arbre à seringue, les hevea (siphonia) à caoutchouc, BAILLON, Dict. de bot. p. 248.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.