- semblance
- (san-blan-s') s. f.Terme vieilli. Extérieur, ressemblance.• Passerat fut un dieu sous humaine semblance, RÉGNIER Sonn. I.• De cela seul que Dieu m'a créé, il est fort croyable qu'il m'a en quelque façon produit à son image et semblance, DESC. Médit. III, 24.• Elle [Mme de Coligny] le veut faire [son enfant] à l'image et semblance de sa cousine de Grignan, BUSSY Lett. à Mme de Sévigné, 26 déc. 1675, dans SÉV. t. IV, p. 302, édit. RÉGNIER.• Il me semble que vous deviez vous contenter que votre fille fût faite à son image et semblance [du coadjuteur d'Arles], SÉV. à Mme de Grignan, 16 mars 1672.XIIe s.• En semblance de vin et d'ewe fait user Deus son sanc par le mund pur les anemes [âmes] salver, Th. le mart. 159.XIIIe s.• Tu es de la semblance à la gent antechriste, Berte, XCII.XIVe s.• Les fors ont semblance de fureur ; car fureur est très impetueuse quant as perils, ORESME Éth. 86.XVe s.• Ils n'estoient ni angels ni esprits, mais hommes formés à la semblance de leur seigneur, FROISS. II, II, 106.XVIe s.• Comment connoissent-ils la semblance de ce de quoi ils ne connoissent pas l'essence ?, MONT. III, 318.• Orgueilleuse semblance monstre folle cuidance, COTGRAVE .Semblant ; provenç. semblansa, semlansa ; espagn. semblanza ; ital. sembianza.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.