- saltimbanque
- (sal-tin-ban-k') s. m.1° Bateleur, charlatan, ordinairement placé sur des planches pour faire ses exercices et débiter ses drogues.Par extension.• Mais pour le singe, animal inutile, Malin, gourmand, saltimbanque indocile...., VOLT. Pauvre diable..2° Fig. et par dénigrement. Bouffon de société, mauvais orateur dont les gestes sont outrés et ridicules ; charlatan.• M. d'Elboeuf, qui était grand saltimbanque de son naturel, commença la comédie par la tendresse qu'il avait pour le nom français, RETZ II, 240.• Grâce à l'extrême confiance que j'ai en ma raison, ma foi n'est point à la merci du premier saltimbanque, DIDER. Pens. phil. 50.Adj.• C'était sur les sermons de ce prédicateur saltimbanque [Roquette, évêque d'Autun, et oncle de l'abbé Roquette] que Despréaux avait fait cette épigramme [On dit que l'abbé Roquette Prêche les sermons d'autrui : Moi, qui sais qu'il les achète, Je soutiens qu'ils sont à lui], D'ALEMB. Éloges, Roquette..Ital. saltimbanco, de saltare, sauter, in, en, et banco banc.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.