- résipiscence
- (ré-zi-pi-ssan-s') s. f.Reconnaissance de sa faute avec amendement.• Sous l'espoir mal conçu de sa résipiscence, MAIR. Solim. III, 6.• Il y a pour les plus obstinés des moments de résipiscence, des coups de miséricorde et de grâce qui renversent la nature la plus fière, FLÉCH. Sermons, Correction fratern..• Lorsque Jésus-Christ parle de la gloire du Seigneur, ....il l'appelle ....un père de famille touché du retour et de la résipiscence de son fils, MASS. Avent, Divin. de J. C..• Les holocaustes ne sont utiles que quand ils sont la marque de la résipiscence, DIDER. Opin. des anc. philos. Éclectisme.XVIe s.• S'il se trouvoit quelque honneste homme qui le peust admonester de son devoir, il pourroit venir à resipiscence, CARL. VIII, 23.Lat. resipiscentia, de resipisco, redevenir sage, de ré, et sapere, être sage (voyez SAPIENCE).
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.