- roulage
- (rou-la-j') s. m.1° Action de rouler.Facilité de rouler. Aplanir les chemins pour le roulage des voitures.2° Transport des marchandises sur des voitures à roues. Roulage accéléré.Établissements où l'on se charge de ce transport. Mettre un colis au roulage.3° Terme rural. Action de briser les mottes de terre et de plomber le terrain avec un rouleau.4° Terme de marine. Jeu des vergues d'un bâtiment, par l'effet du roulis.XVIe s.Rouler.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREROULAGE. Ajoutez :5° Le roulage de la mer, service de transports maritimes comparé au service des rouliers.• Les Danois et les Suédois, depuis quelques années, ont des navires bien armés et faisant le roulage de la mer, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. VI, p. 886.6° Lettre de roulage, permission de rouler un tonneau dans les rues de Paris.• Ils [les porteurs d'eau] devront représenter leur lettre de roulage, Ordon. de police, 28 juin 1874.7° Action de mettre en rouleau.• Nous n'avons vu employer dans les ateliers qu'un seul de ces appareils, la machine Reininger ; encore est-elle exclusivement appliquée au roulage des cigares à 5 centimes, à bout coupé, Journ. offic. 29 nov. 1875, p. 9802, 1re col..8° Nom, au XVIIe siècle, de la pêche du hareng, sur les côtes de Normandie.• Le projet d'arrêt et les mémoires que vous trouverez ci-joints vous feront connaître que les pêcheurs de Normandie demandent la liberté d'aller à la pêche du hareng, appelée roulage, comme ils faisaient avant l'arrêt du 24 mars 1687, qui ne leur permet de faire cette pêche que jusqu'au dernier décembre, BOISLISLE Corresp. contrôl. génér. 1690, p. 223.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.