- rhabillage
- (ra-bi-lla-j', ll mouillées, et non ra-bi-ia-j') s. m.1° Terme familier. Raccommodage. Un méchant rhabillage.Terme d'artillerie. Réparation qu'on fait aux armes portatives détériorées pour les remettre en état de service.2° Fig. Il se dit d'une affaire qu'on a essayé de raccommoder, de changer en mieux, sans y avoir réussi. Ce n'est qu'un rhabillage.• Je ne sais trop s'il est bien mon ouvrage, Et j'y soupçonne un peu de rhabillage, BRET les Deux Julies, II, 5.XVIe s.• Le rabillage [des fortifications en terre] couste peu, comme aussi font les appuis qui ne soustienent que terre, LANOUE 340.• Avec l'espargne du fer, s'espargne aussi la peine et le souci du rabillage des ruches, O. DE SERRES 436.• Il faut que le bonhomme [le paysan] paye la ferrure des chevaux, rabillage des selles, croppiere et autres equipages, FROUMENTEAU Finances, 3e livre, p. 392.Rhabiller.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRERHABILLAGE. Ajoutez :3° Réparation, entretien des machines industrielles. Ces meules doivent être tenues constamment en bon état par un rhabillage très soigné, Traité pratique de la fabrication du papier, par Carl Hoffmann, traduit de l'allemand par Everling.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.