- remontée
- (re-mon-tée) s. f.L'après-midi ; se dit surtout parmi les ouvriers.XVe s.• À cette heure, quand le comte de Flandres et ses gens vinrent, il estoit haute remontée, et le soleil s'en alloit tout jus, FROISS. II, II, 155.• Après dormir, à remontée, grant piece ensemble furent, luy et le roy, en bons esbatemens et parolles de vraye amour, CHRIST. DE PISAN Charles V, III, 44.Remonté ; parce que les ouvriers remontent à l'ouvrage après le repos du milieu de la journée.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREREMONTÉE. Ajoutez :2° Action de remonter.• Pendant la remontée [de l'oiseau], le bord arrière de l'aile est abaissé, de façon que l'aile présente toujours la tranche à l'air et remonte sans éprouver de résistance, l'Aéronaute, Bulletin mensuel, mars 1875, p. 101.3° Fig. Retour, par bouffée, de sentiments, de pensées.• On a des échappées de jeunesse, des remontées d'imagination, V. CHERBULIEZ Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1876 p. 263.4° Terme de mines. Charge de houille ou de minerai qu'on remonte.• Cet ouvrier qui, pendant l'événement, était occupé à rejeter du charbon dans une remontée, n'a pu être averti, Extr. du Mémorial de la Loire, dans Journ. offic. 16 mai 1877, p. 3675, 1re col..
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.