- reculement
- (re-ku-le-man) s. m.1° Action de reculer. Le reculement d'une voiture.• Embarras de carrosses, cris dans la rue, flambeaux allumés, reculements et gens roués, SÉV. 388.2° Fig. Action de mettre dans une position mauvaise, d'écarter.• Il n'est inquiété que du reculement de ses affaires, BALZ. le Prince, ch. 16.• Ubilla trouva les affaires si à l'abri de toutes contradictions intérieures par le reculement de la reine...., SAINT-SIMON 8, 57.3° Fig. Action d'étendre, de porter plus loin.• Une vaste capacité qui s'étend non-seulement aux affaires du dehors, ....au reculement des frontières par la conquête de nouvelles provinces..., mais qui sache aussi se renfermer au dedans, LA BRUY. X..4° Terme de sellier. Pièce du harnais qui soutient la voiture quand le cheval recule.XIVe s.• Par dessus son commandement vous ne devez avoir reculement, reffus, retardement ou delay, Ménagier, I, 6.XVIe s.• Ils ne font point ces cessions et ces reculements là pour reverence qu'ils portent à la vertu...., AMYOT Com. discern. le flat. 29.• Les reculements de messieurs de Montmorency et de Brion [reculés, mis à l'écart par François Ier], MONT. II, 114.• Que les hommes ne peuvent bien s'accommoder et faire leur proffit sans le dommage et reculement les uns des autres, CHARRON De la Sagesse, I, 41.Reculer.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRERECULEMENT. Ajoutez :5° Terme juridique. Servitude de reculement, obligation de reculer un mur, un bâtiment.• Le plan d'alignement a pour effet de grever les terrains bâtis de la servitude de reculement, DUCROCQ Droit administratif, t. II, p. 32.
Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré. d'Émile Littré. 1872-1877.